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La guerre de l’eau !

Eau potable, Aigues-Vives condamné par le Tribunal administratif  à la demande de la commune d’Aubais Jacky REY s’entête et se fait recadrer par le Préfet du Gard

Et un mensonge de plus du maire d’Aigues-Vives ou comment déclencher la guerre de l’eau avec Aubais pour des motifs suspects !

Lors du conseil du 10 octobre 2019 Jacky REY demande à son conseil de voter la résiliation immédiate de la convention de fourniture d’eau potable par la commune d’Aigues-Vives à la commune d’Aubais sur le quartier Garrigouille Nord.

Lors de ce  conseil, avec  l’aplomb d’un menteur professionnel, sans vergogne,  il affirme aux élus :  » donc aujourd’hui on attend la réponse d’Aubais « , soit disant suite à  un courrier  qu’il aurait adressé à cette commune voici des mois. (?)

Problème :

Renseignement pris auprès de la commune d’Aubais,  il en ressort, une nouvelle fois, que le maire d’Aigues-Vives à menti à son conseil municipal y compris à sa majorité.

En effet si une  » Réunion sur la thématique de l’eau potable  sur le quartier  de Garrigouille » a bien eu lieu le 26/02/2018  en mairie d’Aubais, étaient présents  M. Jacky REY, M. Bernard HUMBERT, Mme Mireille CIANCIA.

Objectif de cette réunion :  nouvelle proposition d’un contrat d’achat – vente d’eau potable  par la commune d’Aigues-Vives.

Au cours de cette réunion a été abordé : la solution  proposée par M. le maire d’Aigues-Vives soit  une  vente   de 15 000 m3 an à la commune d’Aubais au tarif  de 1,50 € le m/3.

M. Alteirac, de la Saur qui distribue l’eau sur la commune  d’Aubais, indique que le prix de 1,50 € le m/3 semble trop élevé. Avec étonnement, il constate « qu’avec  une hypothèse de 100 clients avec une consommation moyenne annuelle de 120 m3 et un rendement réseau  de 80%,  on achète 15000 m3 et on vend 12000 m3″.  (Page 1  du Compte Rendu)

Dans ces conditions, la convention doit être retravaillée par la Commune d’Aigues-Vives pour proposer un nouveau tarif  de vente d’eau.

En résumé : (page 2 du Compte Rendu)

* Le prix de l’eau proposé par la mairie d’Aigues-Vives est trop élevé.

* Aigues-Vives doit faire une nouvelle proposition à Aubais.

Contrairement au bobard de Jacky REY énoncé plus haut, c’est bien lui ET BIEN LUI SEUL  qui n’a pas fait depuis  le  26/02/2018 de nouvelle proposition à Aubais.  Il est donc plus que faux de prétendre attendre un courrier de cette commune.

Rappel des faits :

En date du 16 octobre 2019, par courrier,  Jacky REY a informé  Aubais de la délibération prise  le 10 octobre par son conseil pour une résiliation immédiate de la convention en eau potable.

Le 31 octobre 2019,  Aubais accuse réception de ce courrier, remet en mémoire à J REY la réunion du 26 février 2018 et confirme  » qu’en conclusion ce dernier  devait réétudier le prix,  leur faire une  nouvelle proposition et n’avoir jamais reçu de lettre en ce sens.

Par courrier du 13 novembre 2019, le maire d’Aigues-Vives  informe Aubais, qu’il a sollicité son délégataire, Suez, pour revoir le prix de vente de l’eau et confirme « nous ne manquerons pas de revenir vers vous, lorsque nous disposerons d’une nouvelle proposition de prix ».

Reste à savoir maintenant combien de temps va durer cette histoire qui a débutée en Juin 2014.

Rappel sur les origines de la convention sur l’eau Aigues-Vives-Aubais.

En 2007, Jacky Rey constate, que sur le quartier de Garrigouille,  jouxtant les communes  d’Aubais et d’Aigues-Vives actuellement desservi en eau potable par la commune d’Aigues-Vives  et ce depuis des années,  que les réseaux  sont vieillissants et sous dimensionnés.

Notre maire   demande donc à  Aubais de bien vouloir participer aux frais de remise en état. Cette dernière accepte  et une convention sera signée le 03 janvier 2007 pour une durée de 30 ans. Le 26 mai 2008, par le bordereau 21  Aubais règle  la somme 33 632,80 € à Aigues-Vives. Cette somme correspond à 50 % du montant total des travaux réalisés au chemin de la Brasserie sur la Commune d’Aigues-Vives pour permettre une meilleure distribution sur la commune d’Aubais, malgré un nombre nettement inferieur de branchements Aubaisiens.

Tout se passe dans le meilleur monde jusqu’au 11 mars 2010.  Ce jour là par  courrier avec  AR, J. REY demande à Mme le maire d’Aubais de bien vouloir faire retirer de son PLU, sous peine de recours contentieux au Tribunal Administratif,  la constructibilité   des terrains situés sur la zone naturelle du Moulin à vent.

Seulement 10 permis de construire  ont été accordés en 7 ans du  03/01/2007 au 16/06/2014.

Alors pourquoi cette guerre de l’eau ?

Pour la petite histoire, en mars 2014,  Jacky  REY et Mme CHALEYSSIN sont réélus.

Le 24 mars 2014 les élections se déroulent  à la communauté des communes.  J REY  est le plus mal élu des vice-présidents. Sur 34 votants, il ne récolte péniblement  que 24 voix, 10 contres ou nuls.  Les voix  pour les autres maires s’échelonnent de 26 à 31.

Malgré ce très mauvais score, le président de la CCRVV, contre toute logique,  propose et fait élire J. REY comme 1er Vice-président.

Nous supposons  qu’il soupçonne  les élus d’Aubais de ne pas avoir appuyé sa candidature ?

Dés le 16 juin 2014, il semble se  venger, il demande et fait voter par son conseil, totalement  aux ordres, une délibération  mettant en révision la convention conclue entre les deux communes et de suspendre, durant cette révision, l’instruction des demandes de raccordements au réseau d’eau potable concernant les projets immobiliers situés dans le quartier de Garrigouille. Ce qui s’appelle  » fermer les robinets ».

Dés le 14 août,  la commune d’Aubais porte l’affaire devant le tribunal administratif de Nimes  qui annule  le 16 septembre 2016 la délibération du 16 juin 2014.

Notre maire, plus enclin à dilapider l’argent que des contribuables que le sien, ne peut rester sur cette défaite. Le 29 novembre 2016,, il introduit une requête en appel devant la Cour  administrative d’Appel de Marseille.

Patatras, le 10 décembre  2018, cette dernière  rejette son appel et confirme de fait  le premier jugement et de plus condamne la commune d’Aigues-Vives à verser  2000 à Aubais  pour ses frais de justice.

Mais Jacky REY, fidèle à lui même, continue à jouer avec l’argent des contribuables. Il s’entête  et obtient  le 12 octobre 2019 grâce à sa majorité au  sein du Conseil municipal une décision de résiliation  immédiate de  la convention de fourniture en eau potable.

L’opposition s’insurge et annonce qu’Aubais va probablement attaquer cette délibération avec  les plus  grandes chances de gagner, tout cela sous les ricanements moqueurs des élus majoritaires.

Heureusement, pour les contribuables, Aubais n’aura pas besoin de faire un nouveau recours entrainant de nouveaux frais pour Aigues-Vives car  la préfecture s’empare de l’affaire et par courrier du 25 novembre 2019 demande à notre magistrat  de bien vouloir faire procéder au retrait de ladite délibération.

Jacky REY s’incline, et  fait annuler, illico-presto, cette délibération  lors du conseil du 12 décembre 2019 avec l’approbation  de sa docile majorité qui ne pose d’ailleurs aucune question de vrais girouettes !!

Cette affaire a finalement coûté aux contribuables Aigues-Vivois  quelques milliers d’euros  en frais d’avocats somme  qu’il aurait fallu doubler  sans l’intervention de la préfecture. Merci à cette dernière.

En conclusion :

1° : Notre champion de la négociation utilise ses prérogatives de maire pour régler des comptes personnels avec Mme le maire d’Aubais.

2° : Alors que les deux communes ont toujours entretenues d’excellents rapports J. REY est entrain de les « pourrir ».

Depuis Mars 2014, date d’installation du 3éme mandat de J. REY, à novembre 2018,  le montant des frais de procès  s’élève à la somme de  79 427 €. A  cette allure là, nous risquons de  friser les 100 000 € d’ici la fin de son mandat ! Cette façon de procéder démontre clairement, que notre maire est un orfèvre de  l’art et la manière de faire engager  la commune dans  des procès perdus d’avance et surtout de les faire payer  par les contribuables.

Devant cette manie décidément incurable de travestir la vérité, ne serait-il pas temps de présenter la candidature de notre maire pour  le  sacre du « Roi des Menteurs » qu’organisera le 02/08/2020,  et pour la 42éme année consécutive,  la ville Moncrabeau dans le Lot et Garonne ?  Cette  manifestation répond à une tradition  trés  ancienne. Un jour, des bourgeois ont eu l’idée de créer un diplôme burlesque pour récompenser leurs plus beaux récits, leurs plus belles « messorgues ».

C’est l’acte de naissance des menteurs de Moncrabeau.

Tout le monde peut participer au concours. Il suffit simplement d’envoyer un texte de candidature à l’Académie des Menteurs de Moncrabeau.

Notre maire a de très grandes chances de remporter le titre 2020. Faut-il  mettre en place une quête afin de lui payer le déplacement en car, avec sa horde de supporters inconditionnels ?

Mais non ! Il préfère se cramponner à son poste de 1er magistrat, c’est tellement plus facile quand on est en place de planquer les cadavres qui trainent dans les placards de la mairie. C’est pourquoi, il vient d’annoncer officiellement le renouvellement de sa candidature, mais problème, une grande partie ses fidèles quittent le navire.

Nous craignions que ce soit le mandat de trop car avec un nombre impressionnant de poursuites judiciaires en cours d’instruction (et nous sommes loin de tout savoir), parions qu’il ne finira pas son mandat s’il est ré-élu ?

 

 

 

 

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