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La mairie d’Aigues-Vives déboutée et condamnée de sa tentative de faire fermer le journal aiguesvives.fr, propriété d’une entreprise d’Aigues-Vives

Nous apprenons par un communiqué de presse que le 22 janvier 2014, le journal indépendant aiguesvives.fr a eu gain de cause contre la municipalité sortante qui voulait faire supprimer et confisquer à son profit ce site qui est la propriété légale de l’agence de communication aigues-vivoise Ki Solutions depuis 10 ans.

Ceci dans le but avoué de faire taire le seul journal qui révèle des vérités dérangeantes pour le candidat-maire sortant et ses co-listiers, notamment en matière de non respect des règles d’urbanisme.

La DCAV est heureuse d’apprendre que le Tribunal de Grande Instance de Nîmes n’a pas permis à M. Jacky REY et ses co-listiers de mettre leur plan a exécution.

L’association de défense des contribuables exprime une nouvelle fois son indignation contre cette intolérable atteinte à la liberté d’expression et à la liberté d’entreprendre, de la part d’élus dont la dérive autoritaire et le mépris répété de la légalité sont inquiétants.

La DCAV s’indigne également de constater que M. Jacky REY ait osé utiliser l’argent des contribuables pour intenter des actions abusives visant clairement à détruire une entreprise de son village et nuire à la famille qui en vit.

L’association de Défense des Contribuables à d’ores et déjà commencé à demander des comptes à la municipalité pour savoir combien d’argent public elle a dépensé pour organiser cette attaque contre une entreprise et des contribuables de notre village.

Cette agression, commise en France, au 21ème siècle, est d’autant plus choquante que M. REY était doublement sensé protéger cette entreprise, à la fois en sa qualité de maire mais aussi au titre de ses fonctions de 1er vice-président de la CCRVV chargé du développement économique et des entreprises.

La DCAV constate par ailleurs que la condamnation de la municipalité d’Aigues-Vives à l’annulation de son PLU (Plan Local d’Urbanisme) vient de confirmer à quel point le journal aiguesvives.fr avait dit vrai dès 2012 sur les manquements répétés de M. Jacky REY et son équipe en matière foncière.

Notre association avait l’une des première à se mobiliser spontanément pour défendre le journal aiguesvives.fr qui est le seul site d’information local à être non seulement indépendant de tout pouvoir politique, mais également ouvert à toutes les associations du village depuis 2004.

Avant que la DCAV n’ai son propre site web, aiguesvives.fr avait également été le premier site à laisser notre association s’exprimer, au même titre que toutes les autres associations qu’il héberge.

La DCAV est heureuse de voir qu’aujourd’hui la décision du Tribunal de Grande Instance de Nîmes confirme -de fait- que nous avons bien fait de soutenir ce journal qui -rappelons-le- est totalement indépendant de la DCAV et n’en est même pas membre.

Par ailleurs, nous espérons que l’entreprise aigues-vivoise qui édite et vit du journal aiguesvives.fr aura gain de cause aussi dans la procédure que le maire sortant, M. Jacky REY a intenté parallèlement à son attaque en référé contre le journal aiguesvives.fr en invoquant une prétendu diffamation de celui-ci.

Ceci dans le but évident de servir de prétexte à l’action en référé qui, en visant de prétendus propos diffamatoires, pensait pouvoir tromper les juges du TGI de Nîmes.

Le fait que le TGI de Nîmes n’ai rien vu de diffamatoire dans les propos dont se plaignait le maire, ajouté à l’annulation récente du PLU de cette même municipalité par le Tribunal Administratif de Nîmes 10 jours avant, confirment à quel point les révélations du journal aiguesvives.fr en matière foncière, mais aussi financières (voir le dossier sur la dette d’Aigues-Vives publiés par le journal aiguesvives.fr) étaient fondées et les accusations de diffamation fantaisistes.

Pour la dernière action qu’il a intenté contre aiguesvives.fr, M. Jacky REY (qui ne sera peut-être plus maire à ce moment là), se présentera donc le 4 avril 2014 (à 9h) devant le Tribunal Correctionnel dans une position particulièrement faible.

Compte-tenu de la mauvaise foi évidente qui sous-tend cette action du maire-candidat sortant et conformément à sa mission de protection des intérêts des contribuables d’Aigues-Vives, la DCAV a d’ores et déjà entamé une action auprès de la municipalité visant à faire retirer au maire la protection fonctionnelle que M. REY a obtenue le 24 octobre 2013 de ses co-listiers.

Si les co-listiers de M. REY ne votent pas lors du prochain conseil prévu pour fin février 2014, l’annulation de cette protection fonctionnelle accordée abusivement, à la demande de l’intéressé lui-même, la DCAV agira en justice pour que ce soit un tribunal qui l’ordonne.

La DCAV refuse en effet catégoriquement que M. Jacky REY fasse payer aux contribuables le prix des procédures qu’il multiplie, au détriment des finances et des contribuables d’Aigues-Vives, dans le seul but d’éliminer une entreprise respectable au motif que quelques-uns de ses articles dérangent la campagne électorale du candidat-maire.

Un commentaire

  1. Il faut être tombé bien bas ou avoir un grand nombre de « cadavres dans ses placards » lorsque l’on on est maire pour s’abaisser à de telles manœuvres.

    MAD

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