L’art de la propagande à vos frais !
Ou comment se faire sa promotion personnelle avec l’argent public !
Le candidat permanent Jacky REY une fois de plus nous montre comment il utilise sa fonction de maire sortant pour se faire de la pub à nos frais.
Il y a eu l’annonce de sa candidature faite lors des voeux du maire le 6 janvier 2020. Ce qui a permis notre Jacky REY municipal d’avoir une audience et de régaler ses invités aux frais de la commune.
Pour le reste, comme d’habitude depuis des années, il fait son autopromotion dans le journal de la mairie.
Le Journal d’Aigues-Vives n° 119 de Décembre 2019 ne fait exception à cette propagande. Il amène comme tous les trimestres son lot d’informations dignes du Royaume d’Ubu !
Le contenu de ce Journal confirme une nouvelle fois l’extrême mise en avant de notre maire. L’autosatisfaction, à nos frais, de notre maire en devient indécente !
Il y a belle lurette que la discrétion ne lui ressemble pas trop, même si en effet la discrétion est une qualité. Toute l’année, semaine après semaine, le quotidien régional nous abonde de photos de notre maire à Aigues-Vives, à la communauté, à Mus, à Gallargues, etc. En d’autres temps, nous l’aurions gratifié de « Je suis partout ».
Il pollue SON Journal Municipal et le quotidien régional de façon obsessive, tout en s’insérant ainsi dans un cercle vicieux et malsain qui affecte immanquablement son fonctionnement au quotidien ! Il se réfugie derrière ses photos, et par sa promotion permanente, il tente de masquer sa propre gestion qu’il annonce « maitrisée ».
3 photos de notre maire, dont les pages 12 et 13, plein cadre, écharpe tricolore au vent, pour ne pas le manquer (photos par ailleurs reproduites par le quotidien régional le 27/12/2019), 3 pages de travaux commandés par qui (?) etc !
Miroir, oh mon miroir qui est le plus …..?
Une autre photo attire particulièrement notre attention : l’installation des pots de fleurs dans la grand’ Rue ! Outre le prix d’achat, 18 000 € HT pour 18 pots de fleurs, il faut noter le courroux des commerçants sur cette installation.
Les trottoirs côté Mairie ont disparu, et l’espace dégagé non content de profiter aux piétons, deviendra une piste pour bicyclettes, patins à roulettes, planches à roulettes, trottinettes pour bébés, et des trottinettes à moteurs – parfois jetées à terre, qu’il faudra enjamber entre ce que les chiens laissent sur leurs passages.
De nouveaux noms de rues circulent déjà : « Rue du pot penché » adossée à la « Place Matuvu » suite au scellement, avec un goût typiquement Aigues-Vivois du pot devant le parking de la mairie, « rue de la Bosse-Rey », suite à la création d’une bosse face à l’escalier de la mairie, « rue de l’ Estranglacat » pour le haut de la grand’ Rue, et pour la partie basse « rue de l’Embouteillage » ( ne pas confondre avec la verrerie), la Place Doumergue devient la « Place du Zig-Zag » !
Etrangement, notre champion de l’information se garde bien d’annoncer, le montant total des frais alors que la seule étude de ce magnifique plan de circulation a coûté 16 590 € aux contribuables.
Ce journal de propagande ne divulgue pas le prix d’achat réel des bornes de stationnement limité. En conseil du 12 décembre, brouillard absolu, il noie le poisson, et annonce que ces bornes auraient été sous-traitées à une entreprise effectuant les travaux des tranchées, et posant les fourreaux de la fibre optique. Le montant total des travaux s’élève à 45 216 € HT. En conclusion, notre commune est particulièrement riche, puisque qu’elle est incapable d’acheter directement, au juste et meilleur prix, ces bornes et passe donc par un intermédiaire qui, au passage, doit certainement prendre sa commission ! Tout aussi étrangement, il n’est pas indiqué le prix de la maintenance de ces bornes.
Les Aigues-Vivois n’ont pas pu passer à côté du phénomène de communication de notre maire par les photos. Par la photo, il fait sa promotion, il contrôle lui même son image, l’image qu’il souhaite donner de lui même. Une image flatteuse de sa personne, il s’embellit au détriment de la réalité pour avoir une meilleure image de lui. C’est une manière de se mettre en avant, de se promouvoir auprès de potentiels électeurs.
Même les gerbes de fleurs déposées lors des Cérémonies au monument aux Morts, ou sur le tombeau Doumergue ne sont pas offertes par, et aux noms des habitants, mais par Mr le maire et son conseil. Le peuple paie, les honneurs pour notre maire !
Tout homme est par nature narcissique, seulement l’obsession de son image peut toucher à un problème pathologique. Ainsi, un narcissique pathologique, ne peut pas passer devant un miroir sans se regarder avec attention. Il recherche l’admiration et l’approbation. Ses propres photos sont pour lui un miroir communal et régional.
Dans le cas de M. REY et de son clan, cette propagande financée par les contribuables pose surtout le problème de la concurrence déloyale vis à vis des candidats qui -eux- ne peuvent pas piocher dans la caisse de la Commune pour se faire leur pub.