Dimanche , 2 novembre 2025
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Aigues-Vives : Gaspillage, abandon et mépris du patrimoine public

Le patrimoine Aigues-Vivois s’effondre sous les coups de boutoir de la municipalité !

Disparition des chaînes et des jarres du monument aux morts, massacre du Moulin à vent du XVII siècle transformé en « pagode » au grand désespoir du généreux donateur, saccage de parcelles communales situées aux Oules afin de déposer de la matière inerte sans demande d’autorisation à la DDTM, dépôts de gravats dans un bassin de rétention chemin de Rouvignargues…,sauvetage in extrémis de la verrière de la Maison Doumergue.

Chaque jourles Aigues-Vivois découvrent avec effroi le laisser aller municipal et le massacre continu de plus belle !!!
Au lotissement des Ecoles, la municipalité tronçonne à tout va, les pins énormes tombent les uns aprés les autres sous le regard bienveillant de Madame la Première Adjointe, officiellement candidate au poste de maire en 2026. Sur facebbok, elle justifie que » les racines abimaient, les ….jardins des riverains ». Curieusement, les murs séparant les troncs desdits jardins sont impéccables : pas une fissure, pas la moindre trace de dégradation.
Mais à quoi bon les preuves, quand on a déjà trouvé le prétexte idéal ?
Visiblement, dans notre commune, un arbre en bonne santé est une menace…et la scie, la solution universelle.

Dans le Journal d’Aigues-Vives n° 83 de septembre 2010, notre municipalité annonçait avec enthousiasme  la création d’une statue-fontaine monumentale, imaginée et sculptée avec passion par l’Atelier de la Pierre de Junas et informait que le travail avait commencé le 4 juillet 2010.  Ce projet, réalisé grâce à la générosité et au talent de sculpteurs bénévoles– la commune ne prenant en charge que la fourniture et le transport des pierres devait devenir un emblème de notre patrimoine local. Comme l’écrivait à cette époque un élu les artistes avaient imaginé  » une avant de bateau, avec une proue sculptée d’où jaillirait de l’eau pour les enfants pouvant s’assoir à l’intérieur sur des bancs en pierre » .

Jusqu’en 2017, pendant sept longues années, cette œuvre n’a connu qu’un destin indigne, elle a été laissée à l’abandon total dans la carrière où elle a été conçue.

Selon les témoignages recueillis, la municipalité aurait refusé d’assurer le transport, entraînant le blocage du projet. Ce n’est qu’après la publication d’un article par le DCAV en aout 2017 que la statue a enfin été acheminée à Aigues-Vives… pour y être déposée, en morceaux, à l’abri des regards, dans le fin fond du jardin Camille Bastide.

En septembre 2025, lors de l’inauguration officielle de ce jardin, quelle ne fut pas la surprise des habitants : aucune trace de la statue-fontaine.‘ Enquête aussitôt confiée à l’émission « Perdue de vue » du célèbre Jacques Pradel. Bingo, la tête de la sculpture a été retrouvée à l’envers, abandonnée, ébréchée dans un terrain vague derrière le cimetière, tandis que la proue — élément central de l’œuvre — a été jetée le long du Razil, brisée et abîmée.

Ce traitement irrespectueux d’un projet public, constitue non seulement un gaspillage manifeste, mais aussi une atteinte à notre patrimoine collectif et à l’engagement des artistes bénévoles qui ont œuvré pour sa réalisation. Comment osez piétiner le travail gratuit d’artisans passionnés ? C’est une question de respect- respect du bien public, des citoyens, et des engagements pris.

Nous interrogeons donc publiquement le maire Jacky REY, la première adjointe Magali PRADEILLE, la présidente de la commission de mise en valeur du patrimoine  Myriam ANGEVIN,  ainsi que les membres de cette dernière : Guy BLANC, Isabelle CHAUDIERES, Chantal GROSSI, Noémie LACAN, Jeremy SERRANO, Nathalie PERETTI-DANGLADE et Jack POTAVIN

- Comment une telle négligence a-t-elle pu se produire ?

- Qui a pris la décision d’abandonner, de déplacer et au final de jeter cette œuvre ?

- Pourquoi aucune communication n’a été faite sur son sort ?

- Et surtout : Les élus sortants oseront-ils encore parler en 2026 de « valorisation du patrimoine » après un tel scandale ?  Soutiennent-ils cette manière de gérer les biens communs ?

Nous attendons qu’une explication claire soit apportée aux citoyens et qu’une réflexion sérieuse soit menée sur la manière dont notre commune préserve (ou non) les réalisations financées par l’argent public. L’argent public n’est pas un décor jetable. Le patrimoine collectif n’est pas une variable d’ajustement budgétaire. Et le respect dû aux citoyens ne s’efface pas sous les gravats.

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